Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La Cappadoce deuxième partie

Publié par Richard sur 7 Juillet 2013

La Cappadoce deuxième partie

Nous y avons passé 3 journées complètes, il y a donc un peu plus à dire…

Le troisième matin, en nous levant à l’aube, nous avons eu la chance de voir les montgolfières prendre leur envol dans la vallée. Nous aurions eu bien envie d’être dans un ballon au lieu de les regarder, mais à 140$ par personne soit 700$ pour toute la famille, nous avons préféré les regarder passer… Nous en avons compté environ 50 dans le ciel matinal, quand on sait que chacun peut accueillir entre 10 et 20 passagers, on comprend que l’économie locale vole assez haut par ici!!!

La Cappadoce deuxième partie

Plus tard dans la journée, nous sommes allés visiter une cité souterraine à Derinkuyu. Les habitants de cette région ne vivaient pas sous terre mais le Sultan du coin y faisaient se terrer son peuple en cas d’invasion. C’était une pratique courante dans la région, il y a plusieurs cité souterraines ici. Celle que nous avons visitée était immense. Elle s’enfonçait de dix étages dans le sol et comportait plus d’une cinquantaine de salles. Certaines très grandes servaient d’étable pour les animaux, d’autres de garde-manger, de chambres, de réfectoire, de cuisine, etc… Il y avait un puits d’aération et un autre pour approvisionner la cité en eau. Autrefois, le même puits remplissait les deux fonction, mais les envahisseurs n’avaient qu’à l’empoisonner pour se débarrasser des habitants alors, ils était mieux de creuser plutôt un deuxième puits sans accès vers la surface pour l’eau. Les jeunes ont eu beaucoup de plaisir à se courir après et à se cacher dans ce dédale de salles, de couloirs et d’escaliers… D’énormes disques de pierre font office de portes dans plusieurs escaliers conduisant aux salles habitées. Le mécanisme de ces portes les rendent impossibles à ouvrir d’en haut, il faut être en bas pour le faire, assurant aux habitants plus de sécurité.

Malgré toutes ces précautions, la vie de Sultan n’était assurément pas garantie. En effet, sur la soixantaine de Sultans ayant régné sur la région, 32 ont été empoisonnés, une quinzaine ont été assassinés et seuls une douzaine sont morts dans leur lit de leur belle mort! D’après ce que j’en ai compris, le danger ne venait pas toujours de l’extérieur, bien au contraire…

La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie

Le guide nous suggérait de visiter le village de Sogani pour la beauté de son paysage. Nous nous y sommes amusé à grimper dans la montagne pour y visiter une autre église dans les grottes. Nicolas y a encore prouvé ses talents d’explorateur et Éloïse ceux de grimpeuse!

La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie
La Cappadoce deuxième partie

L’anecdote aurait pu s’arrêter là, mais Nathalie a insisté pour qu’on prenne un autre chemin plus petit et pittoresque pour le retour. Nous nous sommes donc engagés sur une petite route en réfection qui semblait asphaltée en neuf, mais qui s’est plutôt révélée goudronnée en neuf. Résultat, en sortant de notre superbe voiture blanche pour souper dans le grand village d’Ürgüp, nous avons constaté qu’elle était devenue à moitié noire! Avez-vous déjà essayé de nettoyer une tache de goudron? Ça ne part pas à l’eau. Comble de malchance, on devait rendre la voiture le lendemain après-midi… Argh…

Nous avons fini par dénicher un lave-auto à la main dans une station service à la sortie du village et là, trois jeunes hommes nous ont aidé à nettoyer la voiture avec de l’essence d’abord, puis avec le jet à pression du lave-auto. Une heure et beaucoup d’huile de coude plus tard, la voiture était propre. Vous ai-je dit que j’aimais ce pays? Imaginez-vous donc qu’aucun des jeunes hommes n’a voulu accepter d’argent pour le travail. Je croyais que c’étaient des employés du lave-auto, ben non, ils étaient là pour laver leur voiture eux aussi et se sont démenés comme des diables pour m’aider à laver la mienne!!! Ils m’ont dit qu’ici, tout le monde se faisait un devoir de venir en aide aux touristes. Pour ma part, je trouve qu’il y a aide et aide!!!

Encore un point positif pour la Turquie. Vous ai-je déjà dit que j’aimais ce pays??? Je suis conscient que comme me l'a fait remarquer mon beau-père, mon blogue sur la Cappadoce ressemble presqu'à un dépliant touristique de la Turquie, mais que voulez-vous... on ne peut empêcher un coeur d'aimer.

Commenter cet article

S
quatre en quatre pour la Turquie. tu n' es pas le seul a en faire les eloges.
Répondre